Autant l’on peut choisir un partenaire qui, dans le meilleur des cas, partagera sa vie avec la nôtre jusqu’à la fin. Autant, on ne choisit pas ses enfants.
Malac n’est peut-être pas né dans un œuf, mais même si ça avait été le cas, ça n’aurait probablement rien changé pour lui. A sa naissance, au lieu d’un charmant bambin joufflu à la peau rosée, ses parents eurent la surprise, et ce malgré la connaissance de leur origine, de voir naître une créature chétive, palmée et à la peau bleuâtre.
Stupéfiés par l’apparence peu commune du fruit de leurs chairs, ils restèrent un moment indécis sur le sort qu’ils devraient réserver à ce petit être. Pourtant, ils durent choisir rapidement car leurs voisins et les autres villageois au courant de l’heureuse nouvelle que devait être cette naissance toquèrent quelques heures plus tard. Meurtri, le père annonça la mort en couches du nourrisson et renvoya chez eux leurs convives tout aussi peinés par cette atroce annonce.
Durant des mois, la femme n’accepta aucune visite. Elle ne quittait plus les murs de son foyer et tous pensaient que c’était dû au traumatisme de l’enfant mort-né. C’était d’ailleurs presque véridique, mais elle restait cloîtrée non pas pour pleurer son fils, mais pour le sevrer et le cacher aux yeux de tous.
Et, heureusement pour elle comme pour lui, l’enfant grandit bien plus rapidement qu'il ne l'aurait dû. Et lorsqu’ils purent le faire quitter leurs maisons, ils le fient.
Au crépuscule, la mère emmena son jeune enfant dans l’un des boyaux d’un dédale de grotte caché derrière une cascade. Elle marcha longtemps dans l’obscurité et, lorsqu’elle pensa être assez loin de tout individu, elle arrangea du mieux qu’elle le pouvait une cavité pour y faire coucher son fils. C’est alors que ces ténèbres devinrent son foyer.
Chaque nuit, lorsque la pénombre le leur permettait, les parents de Malac venaient à tour de rôle s’enquérir de son état et lui apporter des vivres. Et chaque soir, l’enfant qui grandit dans la noirceur se réjouissait de la venue de ces géniteurs sans se rendre compte de l’étrangeté de sa situation.
Lors des passages de son père, Malac lui vouait une admiration croissante lorsque celui-ci lui racontait ses expéditions de marchands dans de lointaines contrées. Lors des visites de sa mère, il s’attendrissait lorsqu’elle lui comptait contes et légendes.
Finalement, hormis son exil imposé et dont il n’avait pas réellement conscience, Malac eut une « enfance heureuse » baignée d’insouciance.
Au fil des années, et enhardi par les histoires de son père, Malac visita chacune des galeries naturelles qui, à force, connaissait par cœur grâce à ses aventures solitaires. Il nageait, chose qui lui était instinctive, dans les eaux souterraines et au fur et à mesure, il apprit à pêcher. Ses yeux eux, s’habituèrent à la l’obscurité et -
perdant peu à peu de leurs couleurs à presque en devenir livide - discernaient les moindres détails sans difficulté aucune malgré la noirceur de ses grottes.
Sa mère se chargea de son éducation et malgré sa condition, il apprit à lire et à compter malgré l’inutilité apparente de ce savoir. Et, chose que sa mère aurait aimé éviter bien qu’elle soit le professeur qui nourrit et vivifia l’esprit de Malac, il commença à poser des questions. Pourquoi ?
A l’âge de douze, il ne pouvait s’empêcher de poser mille et une questions sur sa condition et sur le « monde extérieur ». Et à chacune d’elles, il n’obtenu que des réponses diverses, abracadabrantes et illogiques pour finalement être confronté à un mur peiné et agacé.
Lui-même énervé de ne jamais trouver les réponses qu’il souhaitait entendre, il s’aventura encore plus loin qu’à son habitude et arriva à un lac souterrain faiblement illuminé par une lucarne naturelle. L’eau scintillante ne lui donnait qu’une envie, celle de plonger. Et, exécutant les ordres de son désir, il plongea et se tapit au fond de l’eau miroitante.
Au bout de quelques heures, il remonta à la surface pour regagner son antre où son père devait le trouver. Il s’accoudait au rebord de pierre lorsqu'il brailla de surprise en apercevant une silhouette mouvante. La chose se rapprochait de plus en plus alors que Malac restait tétanisé. Ils se dévisagèrent un instant, et, remarquant que la petite créature était inoffensive, il la prit dans ses bras en riant. Pensant que la bête était l’une de ses fées peuplant les contines de sa mère, il se prit immédiatement d'affection pour la créature et voulut la conduire à « sa chambre ». Prononçant de travers le mot « fée », il nomma son nouveau compagnon « Fey », et se hâta pour la montrer à son père qui l’attendait déjà.
Surexcité, l’enfant raconta toute l’histoire mais, malgré les nombreux détails qu’il pouvait donner durant son récit, son père ainsi que sa mère ne le crurent pas. Ils pensaient l’un et l’autre que ce n’était que des divagations d’enfant et, vivant seul, s’inventer un « ami imaginaire » était pour Malac un moyen de contrecarrer son ennui.
Bienveillants, ils acquiescèrent tout de même le récit les premiers jours malgré que la bête ne se soit jamais montrée. Mais, face à l’insistance de leur fils, ils finirent par perdre patience et lui demandèrent de ne plus en parler. A ce moment, Malac recommença à poser des questions et persévéra tout de même à tenter de prouver l’existence de Fey qui disparaissait à chacune de leurs venus.
Puis un jour, lassé de tout ceci, Malac se tut. Ses parents s’en soulagèrent et, pensant que sa « crise » était bel et bien passée, ils retrouvèrent ce qu’étaient leurs quotidiens et apprécièrent la fin de ces questions incessantes ou de ces délires puérils. Ils pensaient que tout était rentré dans l'ordre...
Pourtant, un matin, bravant l’interdiction d’emprunter le chemin que ses parents utilisaient pour le rejoindre, Malac quitta son foyer en compagnie de Fey. Lorsqu’ils arrivèrent au seuil, Malac fut tellement ébloui par la lumière qu’il ne put mettre un pied dehors et il décida de reporter leur exploration au lendemain sans en toucher mot à ses parents. Mais le lendemain fut pareil, comme le surlendemain, ainsi que tous les autres jours qui suivirent. Autant et pour tout, il mit plus de trois ans à réussir à braver l’intensité de la lumière du soleil et, changeant à chaque fois l’heure de ses essaies, il commença à comprendre le mécanisme du système solaire. Afin de parfaire et d’approuver ses conclusions, il posa quelques questions innocentes à son père, le « grand aventurier ».
Pas idiot pour deux sous, l’homme comprit les intentions du garçon. Il prit peur et conclut sa visite par de sévères réprimandes en répétant encore et encore l’interdiction formelle qu’il avait de quitter les lieux. Mais Malac fit le sourd d’oreille et, malgré qu’il se soit enfin habitué à la lumière, il décida d’arpenter le village de nuit.
Un soir, après l’une des visites de plus en plus courtes de sa mère, il se faufila jusqu’aux frontières du village situé en aval de la cascade où il vivait. Il pénétra l’enceinte en nageant dans le cours d’eau qui traversait paisiblement les maisonnées et, ne voyant personne, il sortit de l’eau en contemplant ce qu’il voyait pour la toute première fois. Les lumières tamisées traversant difficilement les rideaux des fenêtres, les éclairages plus vifs qui éclairaient les ruelles, les objets trainant ici et là qu’il n’avait pu qu’imaginer au travers des récits de son père… Tout devint sujet d’admiration et de curiosité. Tant et si bien que, depuis cette première fois, il sortit en cachette chaque nuit.
Lors de sa dernière traversée, un soir où ni son père, ni sa mère n’étaient venu lui rendre visite et que son compagnon s’était montré réticent à sortir, il se balada seul dans l’une des extrémités du village où il n’avait pas encore osé y trainer ses pieds palmés. Au loin, il remarqua une lueur bien plus vive que les autres et, sa curiosité piquée au vif, il s’avança sans bruit jusqu’au rebord d’une fenêtre qui, contrairement à toutes les autres, n’était munie d’aucun rideau. Il se hissa et examina l’intérieur. C’est ainsi qu’il vit un couple et un enfant ; une enfant pour être plus exact. Il les observa un instant et, après quelques longues minutes, il se rendit compte que cette petite famille n’était nulle autre que la sienne. Il se rapprocha de la vitre, y collant presque son visage lorsque quelque chose le frappa dans le dos. Surpris, il réussit tout de même à étouffer un hoquet de stupeur et se retourna vivement pour voir son assaillant. A ses pieds, une balle rebondissait encore et, à quelques mètres de lui, il vit un petit groupe d’enfant ricanant et chuchotant.
Il hésita un instant, observant du coin de l’œil si ses parents avaient entendus quelques choses et, ne remarquant rien d’alarmant, il se baissa et saisit l’objet avant de faire quelques pas, bras tendus, en direction des enfants.
Alors qu’il marchait doucement, les enfants reculaient en trottinant jusqu’à ce que l’un d’eux se mette à hurler.
- Je le savais !! C’est un maudit ! Il y a un enfant maudit dans le village !!
Choqué, Malac lâcha le ballon qui roula jusqu’aux pieds des enfants alors que, tout autour de lui, les lumières s’allumaient une à une dans chacune des habitations. Il eut à peine le temps de se retourner que déjà son père se trouvait au pied de sa maison en train d’examiner la scène.
Terrorisé, entendant des cris et des bruits de courses de toute part, Malac prit ses jambes à son cou et plongea dans la rivière pour remonter le courant.
Il se terra longtemps, recroquevillé sur sa couche d’algue et de corail séchés et attendit en tremblotant la venue de son père furieux. Fey tenta de s’approcher mais fut violemment rejeté par Malac qui lui criait que son père n’allait pas tarder et que, comme à son habitude, elle ferait mieux de disparaitre au plus vite.
Cependant, malgré de longues heures d’attente, son père ne vint pas, et il ne revint d’ailleurs jamais.
Le lendemain, au petit matin, sa mère lui rendit visite. Elle lui annonça la décision de son père de ne jamais plus le revoir car sa faute était trop grave. Tiraillé entre tristesse et colère, Malac réussit tout de même à questionner sa mère sur l’enfant qu’il avait vu la veille. Et elle le rassura en lui disant que ce n’était qu’une enfant des voisins, et qu’il était le seul qu’elle aimait.
Durant plus d’un mois, « la chasse au maudit » se rependit dans le village. Tous cherchèrent vainement la cachette de Malac qui, à cause de cette course au monstre, ne reçut la visite de personne.
Et, durant les huit années qui suivirent, la « battue aux pestiférés » se perpétua. Pendant ce long mois, Malac se retrouvait de nouveau abandonné et voyait son humeur se détériorer d’heure en heure allant jusqu’à rendre son corps malade.
Un soir, la veille du jour de son anniversaire, Malac se morfondait alors qu’il sentit Fey se blottir dans son dos.
- Que vas-tu faire demain ?
- … Hm…
- C’est quand même ton anniversaire !
- … Je m’en…
Malac, comme s’il venait de retrouver toute sa vigueur, se releva brusquement jusqu’à même se cogner la tête contre l’une des parois de pierre.
- MAIS DEPUIS QUAND TU PARLES TOI ?!!!
Sa voix résonna dans toute la cavité et lui revint dans un écho déformé. Les yeux écarquillés, il ne quittait pas du regard la créature qui, malgré les années passées, n’avait aucunement changée. Sur le moment, il croyait avoir définitivement perdu la raison.
- J’étais trop jeune avant. Maintenant, je suis assez grand !
- … Parcequ'en plus t'es un gars?…
Malac détourna son visage qui paraissait se décomposer peu à peu. Fey lui, soupira avant de reprendre.
- Oui, je suis bien un garçon !... Mais là n’est pas le sujet ! J’ai cru comprendre qu’une fête se déroulait demain au village, pourquoi on n’irait pas y faire un tour ?
- … Tu te fous de moi en plus ! Tu veux vraiment que ma mère me laisse comme l’a fait mon père ?! Et je croyais qu’hormis moi, personne ne pouvait te voir !!
- Bah, ils ne me voyaient parceque je me cachais crétin !
- Mais pourquoi ?!! Même moi j’m’étais fait à l’idée que tu faisais simplement partie de mon imagination !!
- Parceque c’est comme ça. Pourquoi tu penses que tu ne peux pas y aller ?
- … Aller où ? Au village ? Demain !? Mais t’as mangé un poisson pas frais ma parole !!
- Mais t’arrête un peu ! Tu ne veux pas y aller pourquoi ? Parceque tu es un peu différent des autres ?
- Un peu ? C’est toi qui d’vrais arrêter là !!
Malac se rassit en jetant un regard noir à son compagnon.
- Et si je connaissais un moyen de te faire passer inaperçu ?...
Malac fit mine de ne rien vouloir savoir alors qu'il ne perdait pas une miette du récit de Fey. Il se moqua même ouvertement de lui lorsqu'il lui annonça l'existence d'une galerie qu'il n'avait pas encore arpentée. Il les connaissait par cœur .
Pourtant, Fey insista lourdement et devant la bêtise de Malac, il s'énerva pour de bon et commençait à s'éloigner. Prit au vif, Malac finit par le suivre et se trouva stupide lorsque effectivement, Fey lui montra un chemin inconnu dans le lac souterrain où ils s'étaient rencontrés.
Penaud, le Zora restait silencieux en découvrant ce nouvel accès. Suivant les conseils de Fey, il évita plusieurs pièges, il dût résoudre quelques énigmes et, après une nuit passée dans ce labyrinthe étrange, ils arrivèrent dans une immense salle vide, ou presque. En son centre se trouvait un promontoire naturel, formant presque une sorte d'autel où avait été laissé un objet. Malac hésita un moment et, faisant alors pleinement confiance à son compagnon, il s'y avança et récupéra ce qui ressemblait à une relique au vue de la mise en scène.
Il ne comprit pas son utilité lorsqu'il saisit l'objet tandis que Fey lui expliquait ce qu'était un masque. Malac ricana.
Un simple masque ne tromperait personne ! Ce n'est franchement pas suffisant pour un déguisement ! Pensait-il alors qu'il crut avoir été dupé par la petite créature.
- Essaie le pour voir ! C'est ça, mon cadeau d'anniversaire !...
Malac lui adressa un léger sourire malgré qu'il n'ait conservé aucun espoir quelconques de pouvoir un jour réellement sortir à l'air libre. Il posa le masque sur son visage. Au contact de l'étrange matière, sa peau le brûla. Il cria de douleur, tenta de l'arracher mais finit par s'évanouir et ce n'est qu'à son réveil qu'il comprit.
La première chose qu'il remarqua fut son changement de couleur de peau, puis le fait que ses doigts n'étaient pas reliés entre eux par des membranes translucides, ses nageoires aux avant-bras et aux mollets n'étaient plus et celle caudale -
qui contrairement aux poissons, s'étirait pour continuer la ligne de son crâne et non celle de sa colonne vertébrale - avait été remplacé par une longue chevelure azure.
Malac s'adapta rapidement à cette nouvelle apparence, même lorsqu'il trébucha à plusieurs reprises quand il se prit les pieds dans le tissu qui recouvrait maintenant sa silhouette.
Impatient, il choppa Fey et le posa sur l'une de ses épaules. Passant par un passage à l'air libre qui les mena sur un chemin sinueux longeant la face extérieure de la cascade, Malac se précipita en direction du village malgré une boule d'angoisse qui lui étreignait l'estomac.
Guidé par de la musique et des chants provenant de la place principale, il freina sa course alors qu'il vit un groupe d'enfants jouant au lance-pierre avec pour cible un pantin en forme de Zora.
Il se fraya un chemin tant bien que mal dans la foule jacassante, et finit par se terrer dans des ruelles annexes à la rue principale où un marché avait été installé. Observant de loin la masse grouillante, il arriva tout de même par retrouver la demeure où il avait vu pour la dernière fois son père.
Sa surprise fut grande lorsqu'il vit sa mère en haut d'un petit escabeau occupée à accrocher une banderole où était écrit en grosse lettre "
bon anniversaire". A l'extérieur, quelques tables avaient été installé et supportaient le poids de plusieurs plats contenants des mets qu'il n'avait jamais encore eu l’occasion de goûter. Il resta immobile un instant devant cette scène et, au moment où il se décida enfin à faire face à sa mère, il entendit des rires derrière lui.
Il fit volte-face et aperçu un groupe de jeune fille et, au centre, il reconnut sans peine l'enfant qu'il avait vu dans cette maison il y quelques années. Malac resta tétanisé lorsque celle-ci, l'ignorant complètement, passa à ses côtés en appelant sa mère, "maman". Les deux femmes s'enlacèrent, s'embrasèrent et Malac découvrit une expression si sincère, si heureuse sur le visage de sa mère qu'il ne put la quitter des yeux.
Il l'épiait avec une telle insistance qu'elle le remarqua et, lui adressant un sourire, elle s'avança vers lui. Malac frissonna violemment lorsqu'elle lui fit face, et un sentiment corrosif lui retourna les sangs.
- Bonjour jeune homme ! Vous avez besoin d'aide ?!
Il resta muet alors qu'elle lui souriait toujours en attendant sa réponse, et au moment où elle allait réitérée sa question, elle aperçut Fey perché sur l'une de ses épaules.
- Oh qu'il est mignon ! C'est drôle cette petite boule de poile me rappelle quelque chose... C'est la première fois que vous venez ici ?
Malac recula d'un pas alors qu'elle tendait son bras dans le but de caresser le haut du crâne de Fey. Il resta muet et, à son tour approcha sa main de la gorge de la femme. Il lui frôla sa peau du bout de ses ongles sous le regard perplexe de sa mère, et finit par dévier son mouvement en saisissant entre deux doigts l'une de ses mèches de cheveux.
- Vous... Vous aviez un... insecte dans...
Il baissa les yeux en apercevant son père sur le seuil de la maison en train d'observer de manière inquiète ce que faisait sa femme, et il recula de nouveau en voyant celle qui devait être sa sœur venir vers eux.
- Je... Cherche un endroit où je... pourrais manger. J'ai vu les tables et j'ai cru que... J'ai cru que...
- L'auberge se trouve sur la place centrale ! Vous n'avez qu'à longer la rue là, derrière vous ! Eh oui, vu tout ce qu'il y a ici on pourrait croire que c'est un commerce mais non ! Nous fêtons juste dignement les 16 années de ma fille unique !
Le naturel de sa réponse lui glaça le sang et, profitant qu'elle lui tourne le dos alors que sa fille lui demanda une chose sans importance, Malac en profita pour disparaître.
A l’orée du village, alors qu'ils empruntaient un sentier menant vers des terres inconnues, Fey brisa la glace.
- Tu voulais l'étrangler, n'est-ce pas ?
- …
- ... Pourquoi tu ne l'as pas fait ? Tu en avais grandement envie j'me trompe ?
- …
- ... C'est déjà un progrès... En quelque sorte...
Malac l'aurait probablement davantage questionné sur ces remarques s'il l'avait écouté, mais à cet instant, son esprit était complètement vidé.
L'incarnation du courage... Fey & Malac (
Enfant)