Kitaï possède des cheveux blanc crème, mi-long qu'il ne coiffe pas avec soins, ce qui leur donne cet effet en bataille continuel. Le jeune homme possède de yeux bleu ciel envoutant, qui ferait fondre n'importe qui d'un seul battement de cils. Une bouche fine ou se dessine un sourire enfantin ou à l'inverse une moue bougonne, tout dépend de ses jours de bon vouloir. Son visage est bien modelé et ses traits fins, malgré le fait que sa mauvaise humeur le rende souvent moins beau qu'il ne l'est et qu'une cicatrice dû à une exploration traverse son nez.
Kitaï possède un corps svelte et bien prépositionné, tout cela grâce au multiple balade qu'il fait avec son Célestriers et aux entrainement de l'école de chevalerie de Célestbourg. Ses mains sont douces et fines, mais pourtant possède une poigne phénoménale lorsqu'il le désire.
Enfin sa démarche est féline tellement le jeune homme est souple. Il semble danser à chaque pas.

Kitaï naquit dans le ciel. Là, sur ce iles protégées par la déesse. Sa mère était une simple marchande et son père l'était tout aussi. Une si petite ile n'offrait pas beaucoup de choix de métier. Et c'est donc sur Célestbourg que le jeune homme grandit.

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Comme tous les garçons de son âge, Kitaï rêvait de devenir chevalier et ainsi de protéger sa petite ville. Peu importe de quoi, ce ciel ne demandait qu'à lui appartenir, qu'à être souillé par les Célesbourgeois et lui-même. Mais le garçon qu'il était alors ne possédait pas de Célestrier, ces oiseaux qui ne juraient fidélité qu'à une seule personne pour la vie. La différence entre lui et tout les autres, c'est que peu importe sa couleur, peu importe qu'il soit vermeil comme celui du héros d'autrefois, il désirait ce compagnon plus que tout au monde. La perspective de voler avec lui était un rêve si merveilleux qu'il remplissait toutes ces nuits. Et ne pas en avoir l'empêchait de rejoindre l'école de chevalerie et ainsi de faire un pas de plus en direction de son destin.
Mais cela ne dura pas longtemps avant que son oiseau divin ne fasse son apparition pendant un jour ordinaire. Kitaï partait rejoindre sa mère au marché couvert et avait prévu de passer par la grande place histoire de voir s'élancer des chevaliers pour une chevauché Céleste endiablé. C'était toujours un délice pour les yeux de voir leur oiseaux étendre les ailes pour rattraper leurs amis se laissant tomber dans le ciel, abandonnant leur peur grâce à la confiance qui les liait. Et au milieu du ciel planait un Célestrier noir comme la nuit, ne semblant attendre aucun homme, aucune femme. Le jeune homme suivit sa course des yeux, ébahi.
C'était la première fois que le garçon voyait un de ces oiseaux en liberté, sans aucun "maitre" pour lui dicter son vol. Mais il finit par disparaitre derrière la statue de la déesse qui surplombait la ville. Sans une pensée pour sa mère qui devait l'attendre, Kitaï se mit à courir pour espérer rattraper celui qui allait sans qui le sache, rejoindre sa vie. Il ne suivait plus que cette ombre sur le sol, qui l'éloignait peu à peu de sa destination première, mais peu importe, l'attirance était si grande ! Rien, n'y personne, n'aurait pu le détourner de sa route, ses pas le menait là ou le Célestrier voulait qu'il se rende. Et cette après une course presque interminable qu'ils se trouvèrent enfin. Kitaï et cet oiseau. Et lorsqu'ils se firent face, le garçon comprit la suite de ces évènements : c'était ce Célestrier-là qui allait faire partie de sa vie, celui-là qui allait foulé le ciel avec lui...
Et sans qu'il sache ce qui se soit passé entre ces pensées et le reste, ce qu'il pouvait voir devant lui n'était qu'une entendu de nuages blanc et une tête d'oiseau noire. Et c'est lorsque le garçon étendit les bras que le nom de son nouvel ami lui parvint à ses oreilles : Aleth. Kitaï se souviendrait de ce moment longtemps, même pour l'éternité s'il le fallait.

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C'est ainsi que les portes de l'école de chevalerie lui furent ouvertes. Il put y passer des longs et doux jours paisibles. Si bien que Kitaï ne voulut plus jamais y repartir. Mais ce qui doit arriver, arrive toujours. Ainsi au fil des années, au fil des entrainements, le jour tant redouté arriva. Le jeune homme put enfin parcourir le ciel sans personne pour lui dire de rentrer ou de faire attention à telle ou telle choses car son manque d'expérience ne lui permettait pas de faire si ou ça.
Ce ne fut pas la seule chose qui arriva cette année là : son père partit pour les terres du dessous. Sa soif d'aventure ne semblait pas vouloir se tarir dans le ciel de Célesbourg, et il n'y avait sans doute pas d'autre solution pour guérir cette maladie étrange qui le faisait dépérir chaque jour. Mais sa mère et lui, savait très bien qu'un jour, ils finiraient par se retrouver assis tous les trois à la même table, et que leurs fils serait sans doute accompagné d'une demoiselle qui serait devenue sa conjointe.
Et puis au fil des années, Kitaï se lassa de son métier. Protéger les gens était certes une belle action, mais dans ce ciel, tout semblait si parfait... Rien ne venait déranger leur doux jours. Et ce trou qui les reliait aux terres d'Hyrule ainsi qu'à d'autres multiples et riches territoires lui était de plus en plus attirant, bientôt il ne ressentit plus qu'un frisson de désir à chaque fois qu'il le survolait avec son Aleth, et celui-ci semblait partager son point de vue. Kitaï finit par se résoudre à faire lui aussi le grand saut, suivant les traces de son père. Et c'est ici que son aventure commença.